Derrière ce pseudonyme se cache l'Anglaise Natasha Kahn, qui a sorti en septembre dernier son 1er album, Fur And Gold, dont est tiré la magnifique pop song Whats A Girl To Do. Le clip dégage une atmosphère plutôt ésotérique voire mystique... qui sied bien au morceau.
Après l'écoute de son album, on ne peut s'empêcher de penser à Björk. Natasha a en effet le même timbre de voix, utilise des instruments qui sortent des sentiers battus de la banale pop et a un univers très marqué.
C'est pas que je sois particulièrement friand de la musique des Singes Arctiques, qui sans être mauvaise n'est pas non plus si extraordinaire que ça, mais ce concert me permet d'aller voir The Coral qui joue en 1ère partie soit un excellent groupe sous-estimé - le groupe sus-cité étant un groupe moyen surestimé - qui me botte déjà plus.
A ce propos, que The Coral ouvre pour les Arctic Monkeys ça fait un peu mal au slip quand même. Leurs 3 excellents albums (4 si on compte le mini-album Nightfreak And The Sons Of Becker, sans compter le prochain album qui sort bientôt) pèsent quand même plus lourds que les 2 productions des petits jeunes. Comment expliquer cette différence de popularité : le style ? le charisme ? un meilleur timing ? Allez comprendre...
Et comme un con j'arrive en retard moi... Du coup je rate la quasi-totalité du set et n'assiste qu'aux deux derniers morceaux des 6 Liverpuldiens. Mais la sono est tellement mauvaise que finalement la peine est moins grande. Il faudrait que je les revoie quand ils joueront en tête d'affiche (et quand la sono ne sera pas sabotée !).
The Coral - In The Morning
Concernant la prestation des Arctic Monkeys, pas grand chose à dire. Sinon qu'ils se contentent de jouer, pas d'interaction avec le public. Ceci dit, leurs morceaux gardent toute leur puissance sur scène. C'est frais, c'est percutant, mais pas très subtil. On savoure quand même leurs tubes que sont I Bet You Look Good On The Dancefloor, Fake Tales Of San Francisco ou Brianstorm. Leur musique fait bouger et les jeunes fans sont en délire, et c'est toujours mieux que du Tokio Hotel alors bon j'arrête de bouder.
Et dire que je me moquais de l'âge canonique des Who dans un précédent billet...
C'est ce que je me suis dit quand j'ai vu cette chorale d'octogénaires, voire même de centenaires, interpréter cet hymne des Who : My Generation. Les Zimmers, c'est leur nom (déambulateurs en V.F.), ne font pas les choses à moitié puisqu'ils ont carrément enregistré cette reprise dans le légendaire studio d’Abbey Road desBeatles (un clin d'oeil y fait d'ailleurs mention dans le clip).
Derrière la blague se cache un discours plus sérieux visant à réévaluer la place des personnes âgées dans la société anglaise. Les profits de la vente du single seront reversés aux associations caritatives liées aux problèmes de la vieillesse.
Je remarque qu'il y a pas mal de trentenaires dans le public du Zénith pour accueillir nos 3 MC's quarantenaires. C'est assez logique.
La 1ère partie est assurée par Cornelius, groupe japonais de rock expérimental. Intéressant.
Pour ce set, les Beastie Boys nous offrent un mélange de leurs titres instrumentaux tirés de leur dernier album, The Mix-Up, et de leurs morceaux rock et hip-hop. Les classiques du groupe font toujours leur effet à savoir entre autres Sure Shot, Body Movin', Intergalactic ou bien encore Sabotage qui clôt le show en beauté. Je trouve que le concert manque quand même un peu de pêche. Sans parler du son pourri du Zénith.
C'est la première fois que je voyais les Beastie Boys en live, j'ai trouvé le concert agréable mais pas mémorable, surtout que j'ai entendu parler de celui qu'ils avaient donné, sur une scène centrale et tournante, au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 1999 qui paraît-il était inoubliable.
Setlist : Gratitude Time For Livin' B For My Name Remote Control Root Down Triple Trouble Sure Shot Shake Your Rump Electric Worm Live At PJ's Sabrosa Tough Guy Pass The Mic Super Disco Breakin' Body Movin' Brass Monkey Of The Grid Shambala Something Got To Give The Maestro Egg Raid And Mojo 3 MC's & 1 DJ No Sleep 'til Brooklyn Check It Out So Wat'cha Want ---- (mix master mike interlude) Intergalactic Heart Attack Man Sabotage
Ca y est j'ai vu, et je peux vous le dire : Art Brut en live c'est quelque chose. Un vrai groupe punk qui joue dans une petite salle y a rien de mieux. Et ça sera toujours plus rock'n'roll et jouissif qu'un vieux groupe de croulants qui fait les stades...
Eddie Argos et sa bande nous font découvrir les titres de leur nouvel album qui sort dans 5 jours, It's A Bit Complicated, comme Pump Up The Volume ou Direct Hit. En alternant avec les excellents morceaux du 1er album bien sûr. Avec My Little Brother le public commence vraiment à bouger, c'est l'heure du pogo !
Le chanteur, en bon showman qu'il est, fait des virées dans le public et nous gratifie d'anecdotes drolatiques entre les morceaux qu'il déclame plus qu'il ne chante. Il peut se permettre toutes les fantaisies, derrière le groupe assure parfaitement.
Un des meilleurs concerts de cette année pour l'instant, assurément.
Je suis content quand je vous présente un bon groupe français, l'occasion est si rare. Bon d'accord leurs morceaux sont en anglais. Mais un anglais parfait. Bon d'accord le chanteur est anglais. Ouais bon faut pas être trop chauvins non plus...
Le chanteur anglais donc et les trois Parisiens de Gülcher ont sorti l'album After Nature en 2006 dont est extrait ce très bon titre :
Décidément cette année je me fais tous les dinosaures du rock. Après Bob Dylan et les Who : les Pierres (C)Roulantes.
Je rate la 1ère partie, Starsailor, mais je ne pense pas que cela soit un drame... Avant l'arrivée des Stones la foule s'adonne à quelques olas, le groupe démarre avec Start Me Up. Après quelques titres Mick Jagger salue notre nouveau Premier ministre, le public répond par des sifflets. Je ne comprends pas, il a l'air pourtant très rock'n'roll Monsieur Fillon avec sa raie sur le côté.
Ils interprètent I'll Go Crazy en hommage à James Brown. Puis Keith Richard chante deux titres, un peu faux mais on ne lui en tiendra pas rigueur. Quand Mick entonne It's Only Rock'n'Roll, la scène se déplace jusqu'au milieu du stade, très bonne idée ça ! Je me retrouve ainsi aux premières loges. Puis elle revient au lieu initial après quelques morceaux. Keith rate l'intro de Brown Sugar, on ne lui en tiendra pas rigueur (je l'ai pas déjà dit ça ?). Le pauvre, il doit plus avoir toute sa tête depuis son accident de cocotier...
Le concert se finit par Jumpin' Jack Flash suivi d'un joli feu d'artifesse. Voilà, j'ai enfin vu les Stones sur scène, et ça vaut le coup même si le concert aurait pu être mieux. Ça, c'est fait.
Setlist : Start Me Up Let’s Spend The Night Together Rough Justice All Down The Line She Was Hot Waiting On A Friend Can't You Hear Me Knockin' I'll Go Crazy Tumbling Dice Happy Wanna Hold You It's Only Rock 'n' Roll It's All Over Now You Got Me Rocking Honky Tonk Women Sympathy For The Devil Satisfaction Brown Sugar ---- Jumpin' Jack Flash
Non je ne suis pas obsédé par les Pixies (quoique...). Mais après vous avoir fait part de mon coup de coeur pour un morceau de Daze au son très Pixien, voilà t'y pas que j'entends le premier single de BORN ruffians : This Sentence Will Ruin/Save Your Life. Et là non seulement j'ai l'impression d'entendre mes Lutins préférés jouer, mais aussi qu'un Black Francis (période Surfer Rosa/Doolittle) hurle au micro.
Mais d'où sort ce groupe ? Du pays des caribous ! Il est composé de Luke Lalonde (guitare et chant), Mitch Derosier (basse), Steven Hamelin (batterie) et est signé chez Warp Records.
Vous voulez un concert de malade ? Johnny Cash en prison ? Non, pas assez fou. Je vous propose les Cramps en HP, là ça le fait !
En effet, le 13 juin 1978, les Cramps tiennent un concert devant les patients du Napa State Mental Hospital en Californie, le tout filmé en un seul plan séquence avec une caméra 16 mm (de piètre qualité).
Avis personnel : le mec en robe est particulièrement flippant !
Lux Interior avant d'entamer The Way I Walk : "Nous sommes les Cramps, nous venons de New York City et nous avons fait 5 000 kilomètres pour jouer devant vous. Quelqu’un m’a dit que vous êtes des fous, mais j’en doute. Vous m’avez l’air tout à fait normaux."
Who are The Who today ? Sont présents sur la scène : un sourd (Pete), un aveugle (Roger), le frère à Pete, le fils à Ringo... et le remplaçant du bassiste John Entwistle qui porte le nom exotique de Pino Palladino (mais de là à dire qu'il joue comme une pine...). Ok ok, je reconnais que mon entrée en matière n'est pas très engageante et un tantinet de mauvaise foi. Mais à quoi bon s'imaginer être revenu au temps béni des sixties ?
Malgré tout les deux papys ont encore la pêche. Pete arrive toujours à faire ses célèbres moulinets et Roger jongle habilement avec son micro. Mais pour voir ça il fallait y mettre le prix : 67,30 euros pour les places les moins chères... ou alors il y a le marché noir, j'ai pu en dégoter une à 50 euros grâce à une charmante demoiselle (à qui un revendeur professionnel en proposait 20 d'ailleurs !). Il faut le savoir, si on est pas prêt à payer plein pot on peut toujours se débrouiller et avoir parfois de sacrées ristournes, il faut juste savoir différencier les revendeurs occasionnels (qui se retrouvent avec des places en trop à la dernière minute) des professionnels.
La 1ère partie est assurée par The Cult dont le chanteur, Ian Astbury, a remplacé celui d'un autre groupe légendaire : les Doors. Il a depuis quitté ce rôle empoisonné pour se consacrer entièrement à son groupe, qui n'est pas culte lui (que c'est drôle !). Au cours du set Ian gratifie la foule d'un "you're a nice audience !". Approbation de la salle. Puis enchaîne avec un "you're a nice conservative rock audience !" sans doute de trop. Le public approuve moins sur le coup, prenant cette remarque pour une insulte. Se rattrape comme il peut : "but it's nice ! we all love good old conservative rock !"
La moitié survivante des Who nous replonge illico dans les années 60 en débutant par I Can't Explain. Le public est très enthousiaste et n'hésite pas à danser. Les deux Who d'origine et leurs compères enchaînent la plupart de leurs tubes. Pas de doute, les 15000 personnes présentes ce soir ont pleinement profité de ces 2 heures de concert.
Setlist : I Can't Explain The Seeker Substitute Fragments Who Are You Behind Blue Eyes Real Good Looking Boy Baba O'Riley Eminence Front Drowned Man In A Purple Dress The Real Me You Better You Bet My Generation Cry If You Want Won't Get Fooled Again ---- The Kids Are Alright Pinball Wizard Amazing Journey Sparks See Me Feel Me Tea And Theatre
On est le 5 juin, il est bientôt 19h et je regarde les infos de Canal+. On y parle du concert de Marilyn Manson de ce soir. Tiens mais j'avais pas réservé ma place moi... Merde ! J'avais complètement oublié ! Vite pas de temps à perdre, le concert débute à 20h et j'ai 1h de trajet. Faut que je passe à la Fnac avant en plus pour retirer ma place. La galère... quel con je te jure.
J'arrive à la Fnac des Halles... fermée. Bah oui c'est vrai ça ferme à 19h30. Direction la Fnac de Bastille. Mais non ça ferme à 20h. Direction la Fnac des Champs, là au moins ça ferme toujours tard.
Après ces péripéties et le ticket en main, j'arrive enfin à Bercy à 21h. Tant pis j'ai raté la 1ère partie. Je ne sais même pas qui c'était. La majorité du public est vêtue de noir selon toute logique, je m'aperçois alors que je suis en blanc de la tête au pied. Mon inconscient doit avoir le sens de la contradiction.
J'avoue me rendre à ce concert en espérant que le Dark Lord perpétue ses frasques sur scène, en s'auto-mutilant ou en mimant des actes sexuels sur ses collègues par exemple, bref du grand show façon Alice Cooper mais poussé à l'extrême. Hélas j'ai entendu dire qu'il s'était calmé, juste quand je me décide à aller le voir.
Et effectivement le concert va confirmer cette triste nouvelle. Le Révérend s'est assagi. Mais d'après ce que j'ai entendu dire il se lâche quand même un peu plus que lors de sa précédente tournée. Il se roule par terre et se tripote un peu... Rien de spectaculaire donc mais heureusement il reste les morceaux, qui sont quand même pour la plupart loin d'être aussi médiocres que ce que certains critiques aiment à déclarer.
Au final la prestation déçoit un peu, surtout par rapport aux grands shows auxquels il avait habitué ses fans. Et son brusque départ de la scène, sans rappel, n'arrange rien.
Setlist : If I Was Your Vampire Disposable Teens You And Me And The Devil Makes 3 Irresponsible Hate Anthem mOBSCENE Sweet Dreams Putting Holes In Happiness Just A Car Crash Away Rock Is Dead Heart-Shaped Glasses Tainted Love The Dope Show Great Big White World The Fight Song The Beautiful People The Love Song Eat me, Drink me
Pour changer du rock à guitare, un peu de pop ensoleillée ça vous dit ?
Même que c'est de la musique tropicaliste il paraît.
The Bird And The Bee c'est l'association d'Inara George (fille du leader du groupe Little Feat) et de Greg Kurstin (artiste jazz et multi-instrumentiste). Ils ont déjà tout deux mené une carrière solo avant de se rencontrer.
Un nouveau clip qui pète la classe a été tourné pour leur excellent morceau You Only Live Once. Ambiance 2001, L'Odyssée de l'Espace. Avec en prime un extrait de Ize Of The World au tout début.
Le 6ème album des Bandes Blanches, Icky Thump, s'annonce très bon si l'on en juge par le 1er extrait éponyme. On y entend Jack White se déchaîner sur sa guitare et sur un synthé Univox (qui confère au morceau un son plutôt original pour le coup) pour nous offrir au final un grand moment de rock sauvage.
Et pour la première fois la fausse fratrie s'essaie au discours politique, Jack dénonce dans ce titre l'attitude US vis-à-vis des immigrés latinos (“Why don’t you kick out yourself/You’re an immigrant too” : “Pourquoi vous ne vous expulsez pas vous-mêmes/Vous êtes aussi des immigrés”).
On les a présenté comme les nouveaux Daft Punk, par manque de référence sans doute. Justice est un duo de DJs français qui fait parler de lui ailleurs qu'en France et à qui on promet un brillant avenir alors forcément...
Le single D.A.N.C.E. a tout pour cartonner et est doté d'un clip bien foutu à base d'effets spéciaux de t-shirts qui a tout pour plaire (sauf à Kanye West peut-être...). L'album sort le 11 juin.
Et si vous prêtez attention aux paroles, vous remarquerez l'hommage à Michaël Jackson...
L'excellent groupe rock garage d'Anaheim, Californie a sorti son 3e album, Chautauqua, il y a 2 mois (ça doit se trouver qu'en import). Je ne l'ai pas encore écouté mais d'après les critiques il semblerait qu'il soit moins bon que Talk In Circles (à écouter impérativement celui-là, tous les morceaux du disque sont vidéo-clipés ici : http://thewillowz.com/dvdreview/). Ceci dit ça reste un album des Willowz, donc c'est forcément recommandable, ne boudons pas notre plaisir. Pour preuve le 1er extrait tiré de cette dernière livraison, Evil Son. Ce titre nous démontre qu'en plus de nous pondre de magnifiques punk songs énervées, nos 4 chevelus sont également capables de plus de douceur avec cette ballade de la mort qui tue. Mais c'est quand même plus fort qu'eux, ils peuvent pas s'empêcher de s'énerver un chouia passé les 2'40...
Parfois sur MySpace, des groupes veulent être tes amis, en général tu écoutes vite fait leur musique et même si c'est pas terrible tu les acceptes parce que tu es gentil (et t'as l'impression d'avoir pleins de potes). Et il arrive parfois (rarement il faut bien l'avouer) que la musique te chope direct et tu te dis "mais c'est très bon ça !". C'est le cas avec Daze, un groupe Suisse. Dès que j'ai entendu Aftertaste Hits First j'ai tout de suite accroché, et je dois avouer que le son très Pixien de ce morceau n'y est pas étranger (on jurerait Joey Santiago à la guitare). Et je ne déconne pas quand je dis que ce titre égale presque les compos du groupe de Boston.
A cause de ce foutu orage je suis resté bloqué dans le RER. Du coup je n'ai pu assister qu'à la fin du showcase : 1 morceau et demi... Le chanteur et frontman Kevin Barnes était accompagné d'un collègue à la guitare. Très bonne prestation, enfin de ce que j'ai pu voir.
Bon bah en fait ce post n'est qu'un prétexte pour vous faire écouter Suffer For Fashion, excellent titre tiré de Hissing Fauna... et accessoirement celui qui a clôt ce showcase sûrement très bon dans son ensemble...
Le public est jeune, il est là pour danser, il est là pour s'éclater, youpi ! On constate une vraie cohérence dans la programmation de la 1ère partie, Metronomy c'est arty, c'est dansant et c'est tout plein de synthé. Les 3 membres du groupe ont des grosses ampoules accrochées autour du cou qui s'allument et s'éteignent selon leur bon vouloir au gré de chorégraphies robotiques.
La salle se transforme véritablement en discothèque à l'arrivée des Klaxons, le rythme effréné de leurs morceaux oblige. Ca saute de partout au son de ce cocktail acid-rave sci-fi punk-funk. Le groupe a l'air un peu fatigué mais le public compense en mettant l'ambiance avec sa débauche d'énergie.
Setlist : The Bouncer Atlantis To Interzone Hall Of Records Totem On The Timeline Golden Skans As Above, So Below Two Receivers Magick Forgotten Works Gravity's Rainbow It's Not Over Yet ---- Isle Of Her 4 Horsemen Of 2012
La compil' La nouvelle vague Hollandaise, fournie avec un récent numéro de Rock&Folk, nous met à la page concernant l'actuelle scène rock de l'autre pays du fromage. Y figurent quelques noms connus comme Alamo Race Track, l’horrible groupe de métal gothique Within Temptation (sauf si vous êtes fan d’Evanescence) ou zZz (un peu moins connu certes).
Et j’y découvre C-Mon & Kypski, un duo de DJs qui se compose de 4 personnes (allez comprendre... ils sont chelous ces Hollandais), qui nous propose un Bumpy Road assez crétin (les paroles se limitant à papapapapapa papalapapapapaya) mais bien entraînant.
Ca c'est l'argument ultime que bavent les détracteurs des BBrockeurs sur les forums. Mais la vérité c'est qu'ils ont même pas eu besoin, à Rock&Folk ils se sont excités tout seuls sur ces jeunes groupes. Et il semble que le magazine a beaucoup joué pour monter ça en épingle malgré ce que dit Manoeuvre : les concerts organisés, une page sur cette nouvelle scène dans chaque numéro, une couv' pour les Naast, une autre pour les Plastiscines, des articles et des critiques d'albums dithyrambiques. C'est beaucoup d'honneur pour des groupes juste moyens. Il est clair que le phénomène l'a emporté sur la qualité intrinsèque de leur musique.
Finalement ce qui n'était qu'une histoire de Parisiens au départ s'est étendue à toute la France. Et pas que... même le NME en parle. Du coup les détracteurs se sont démultipliés. On ne compte plus les comités anti-Naast ou anti-Plastocs sur le Net.
Bon à la limite les Naast faut reconnaître que c'est pas si mauvais, mais ils donnent le bâton pour se faire battre : en plus d'être têtes à claques, ils ont comme chanteur un type incapable d'aligner deux phrases cohérentes à la suite. Bon je dis ça mais le stress des émissions en live doit jouer aussi. Oui je préfère relativiser, j'ai pas envie de me prendre une fourchette dans le noeil.
Pour les Plastiscines c'est autre chose, elles sont mignonnes, ont l'air gentil, oui, mais leur musique est bien fade. Et les paroles... est-il nécessaire d'en parler. Et ce Loser..., irritant n'est-ce-pas ? Et ça passe en boucle en plus. Jetez plutôt un coup d'oeil sur cette parodie thrash metal :
J'espère que vous avez apprécié le petit clin d'oeil à Clément le No Life.
La France qui travaille a gagné, il va falloir que je blogue plus souvent moi pour m'en montrer digne...
Mais plutôt que de vous parler de notre Patrie je vais vous parler d'Europe. En effet le site ListenToEurope a pour but de promouvoir la musique européenne (non anglo-saxonne, les Britishs se débrouillent très bien tout seuls). 6 webzines représentant 6 pays (Belgique, France, Allemagne, Italie, Espagne, Suède, ...bientôt la Turquie ?) y sélectionnent la meilleure musique venant de leur pays. La France est représentée par Les Inrocks.
Ces derniers ont notamment mis en avant Los Chicros et les Elderberries, déjà assez connus, mais également Crocodiles, un nouveau groupe très prometteur. Ils viennent de Strasbourg et proposent un rock qui n'a pas à pâlir de la comparaison avec les Rakes ou bien encore Maxïmo Park. On jurerait qu'ils sont anglais, ce qui est un beau compliment cela va sans dire.
Une des soirées du 10e festival des Femmes s'en mêlent qu'il ne fallait pas rater. Tender Forever ouvre le bal soit Mélanie Valéra, et son groupe : un MacBook. La jeune Bordelaise paraît timide voire carrément autiste au début, mais finit par prendre ses aises sur la scène en nous proposant un set tès vivant. Elle n'hésite pas à faire participer le public et à utiliser tout un tas d'ustensiles loufoques, elle nous présente notamment ses figurines en papier : Ségo, Sarko et Bayrou (je tiens à préciser que, malgré les quelques allusions à Bayrou dans plusieurs posts, ce blog n'est pas centriste...). L'artiste ponctue ses sympatiques morceaux electro-pop de danses tribales.
Gomm, groupe Lillois de post-punk, poursuit avec un set tout en puissance. Les guitares saturées, la rythmique hypnotisante et le chant primal de la chanteuse et clavier Marie font bon ménage. Le public est chauffé à blanc et est prêt à accueillir les filles de Brighton.
La musique d'Electrelane n'a pas toujours déchaîné le public en live. Lors de précédents concerts la foule écoutait les morceaux, pour la plupart instrumentaux, sans montrer ostensiblement son enthousiasme. Le groupe avait d'ailleurs déjà fait part d'une certaine déception quant à ce mur qui s'était installé entre eux et le public. Ce soir c'est différent, les slams, les pogos et les acclamations prouvent au groupe qu'une véritable communion s'est instaurée. Les filles, peu habituées à une telle démonstration, s'en amusent et ont même l'air ému face à cet accueil chaleureux. Le concert est excellent, et les nouvelles chansons du dernier album No Shouts No Calls ne dépareillent pas avec les tubes des trois premiers albums.
Setlist : Bells
The greater times
After the call
Eight steps
U.O.R.
To the east
In Berlin
Birds
This deed
If not now, when ?
Blue strangler (p.1)
Blue strangler (p.2)
Long dark
----
On parade
I'm on fire
- c'est quoi le dernier groupe à la mode ? - These New Puritans sans aucun doute, Hedi Slimane adore (ils ont composé pour un défilé Dior) ! - ouais... mais quand je te disais "mode" c'était une façon de parler... - oui j'ai bien compris, mais c'est pour te dire... ils sont doublement à la mode ! - c'est quoi comme style de musique ? - difficile à définir... on va dire que c'est du post-punk electro garage - mais bien sûr... et tu me dirais quoi pour me donner envie d'écouter ? - eh ben... c'est des potes à The Horrors, alors rien que ça... - ah ouais le groupe de punk-rock gothique là, ouais c'est pas mal ça, et puis ils ont un look trop chanmé... quoi d'autre ? - eh ben... ils font les premières parties des Klaxons - mouais... pas forcément un bon argument ça, les Brats ont bien fait la première partie des Stooges. - oh l'autre tout de suite ! le coup bas ! - nan mais donne-moi une bonne raison d'écouter, tu comprends y a tellement de choses à écouter, je voudrais pas perdre mon temps... - euh, c'est des Anglais, c'est bien les Anglais ça change des groupes amerlocs à la mode non ? - mouais... - et euh y a deux frères jumeaux dans le groupe c'est marrant les frères jumeaux... - ah bah voilà... enfin un argument objectif, je vais écouter de suite ! (- en aparté : pffiouu, enfin... et il a même pas pensé à me contrer avec les frères Sirkis... hé hé !) - j'ai entendu ! - zut ! - mais je m'en fous j'adore Indochine ! - ...
Ambiance différente par rapport au concert de la veille pour sûr ! Le groupe de rap alternatif emmené par Teki Latex ne compte pas le rester, alternatif. Teki avait d'ailleurs déclaré rechercher le succès commercial, leur 3e album 3615 TTC est en effet plus accessible. En témoigne leur single Téléphone, plus pop. Mais peut-être faudrait-il qu'ils modèrent leurs paroles très crues et misogynes pour attirer un plus large public ? Girlfriend notamment ne fait pas dans la dentelle (même si c'est du 100e degré), ce n'est pas Yelle qui dira le contraire, elle s'en prend directement à Cuizinier, le plus macho de la bande, dans son titre Je Veux Te Voir. Mais on peut se demander : fait-elle semblant d'ignorer le 100e degré de TTC pour surfer sur la hype ?
Après que le DJ Jean Nipon ait chauffé la salle, DJ Orgasmic, Teki, Cuizinier et Tido Berman arrivent sur scène. Ils seront rejoint par Tacteel et Para One au chant, en exclu pour les Parisiens nous signale d'ailleurs Teki. Les morceaux sont repris en choeur par les fans, chaude ambiance. Les filles sont invitées à monter sur scène sur deux titres dont Girlfriend. Puis à un moment, Teki nous demande d'accueillir une personne qui compte beaucoup pour lui : Lio ! L'association peut en surprendre certains, mais pas ceux qui savent que le bonhomme vient de sortir un morceau en duo avec Miss Banana Split, intitulé Les Matins De Paris. La chanteuse, icône des 80s, est apparemment très heureuse de revenir sur le devant de la scène, hype qui plus est ! Ce concert donne également lieu au traditionnel combat de flow des rappeurs, Teki en profite pour lancer a cappella l'excellent et délirant Leguman. On notera aussi ce petit moment "nostalgie" avec All That She Wants d'Ace Of Base :p. Enfin, après nous avoir fait croire à la fin du concert ("On aime bien faire des blagues comme ça on est des salauds" dixit Cuizcuiz), le groupe nous gratifie de leur tube Dans Le Club.
Vous venez d'être victime d'un recyclage de vanne pourrie. Désolé.
J'arrive à Bercy les mains dans les poches. Coup de bol, on me propose une place (à 69 euros car placement orchestre, je l'ai pour 50 euros). Plutôt bien placé donc, je suis devant la scène et non dans les gradins comme "le peuple". Je me fais tant bien que mal à ma nouvelle situation de privilégié, une hôtesse me place, faut raquer encore plus... bref de fosse ici il n'y a pas, que des places assises, faut dire c'est un concert de papys. Je côtoie les V.I.P. apparemment, j'aperçois Philippe Manoeuvre placé pas très loin.
Pas de première partie, le Zim assure un set de 2 heures entrecoupé d'un entracte pile au miyeu sans compter le rappel. Tout cela est réglé comme du papier à musique. Bob arrive sur scène accompagné de 5 musiciens, on le reconnaît de loin à son Stetson blanc (oui en fait je suis au 44e rang...). Il joue dans un premier temps de la guitare, puis du piano. Moi qui n'ai écouté Dylan que sur albums studio et plus particulièrement sa période sixties, j'ai du mal à reconnaître les anciens titres, sa voix étant maintenant bien plus grave. De plus les morceaux s'enchaînent et se ressemblent presque tous car ils sont tous interprétés de la même manière, de façon un peu monocorde.
Setlist : 1. Cat's In The Well (Bob on electric guitar) 2. It Ain't Me, Babe (Bob on electric guitar) 3. Just Like Tom Thumb's Blues (Bob on electric guitar) 4. It's Alright, Ma (I'm Only Bleeding) (Bob on electric guitar) 5. Under The Red Sky (Bob on electric guitar) 6. The Levee's Gonna Break (Bob on electric keyboard) 7. The Lonesome Death Of Hattie Carroll (Bob on electric keyboard) 8. Rollin' And Tumblin' (Bob on electric keyboard) (Intermission) 9. Stuck Inside Of Mobile With The Memphis Blues Again (Bob on electric keyboard) 10. When The Deal Goes Down (Bob on electric keyboard) 11. Things Have Changed (Bob on electric keyboard) 12. Spirit On The Water (Bob on electric keyboard) 13. Highway 61 Revisited (Bob on electric keyboard) 14. Nettie Moore (Bob on electric keyboard) 15. Summer Days (Bob on electric keyboard) 16. Like A Rolling Stone (Bob on electric keyboard) (Encore) 17. Thunder On The Mountain (Bob on electric keyboard) 18. All Along The Watchtower (Bob on electric keyboard)
Le show est très sobre, la musique rien que la musique (qui n'est pas mauvaise certes), pas d'écran géant, pas d'échange avec la salle.
Un concert pépère donc, un peu ennuyeux. Mais bon... j'ai vu Bob Dylan en vrai putain !