30 octobre 2006

Le Trabendo accueille le blues-rock crasseux des Black Keys (05/10)

Après avoir fait la queue en serpentin et assisté poliment au set de Blood Meridian, du folk/rock/country canadien, on voit enfin débarquer nos deux playboys d'Akron, Ohio.
Comment présenter ce groupe aux néophytes ? En gros les Black Keys c'est comme les White Stripes mais en plus roots - et le marketing en moins - sauf que le batteur est un mec (moins sexy que Meg certes mais probablement plus doué, c'est pas dur diront les mauvaises langues).
En tout cas les aficionados de blues crade sont comblés ce soir.
La configuration intimiste de la salle du Trabendo favorise l'osmose entre notre duo et le public, ce dernier se montrant très enthousiaste face à l'énergie déployée par Dan Auerbach (voix et guitare) et Patrick Carney (batterie).

Setlist :
Thickfreakness
Girl is on my mind
Just got to be
Modern times
Stack shot Billy
Busted
You’re the one
Set you free
10 A.M. automatic
Strange desire
The flame
Elevator
Your Touch
Have love will travel
----
Grown so ugly
Till I get my way

Et en plus ils rendent dingues le public Des Chiffres et des Lettres :

The Black Keys - 10 A.M. Automatic

crédit photo : Yves Vincent

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Wayne, je vais t'épouser ! les Black Keys maintenant... En 2 mots, je n'avais pas été séduit par leurs débuts en tant qu'afficionado du label Fat Possum et plus exactement Burnside, Kimbrough et T-Model Ford. Je trouvais donc les BK un brins suiveurs... Sauf que sauf que, si tu suis ma prose, l'ami qui m'a offert les Yo la Tengo avait glissé dans le paquet le dernier BK... Et bien et bien, à force d'écoutes, j'ai trouvé ce disque d'une grande puissance. Bien chanceux le Wayne ;-))

YanDef a dit…

C'est l'avantage d'habiter pas trop loin de Paris, pas mal de concerts intéressants ;)